Marc Peyrade, syndicaliste de combats, nous a quittés
Disparitions
Lundi 29
AOÛT 2016
AOÛT 2016
DISPARITION
C’est avec une immense tristesse que les membres du bureau de la Société des lectrices et des lecteurs de l’Humanité ont appris le décès de Marc Peyrade, mort d’une brutale maladie, vendredi 26 août 2016, à l’âge de 54 ans.
Typographe de formation, doté d’un fort esprit d’analyse, il avait rapidement pris des responsabilités syndicales. Marc avait été réélu à la tête de la fédération du livre, du papier et de la communication (Filpac-CGT) en 2015. Il avait pris la fonction de secrétaire général en 2010 après avoir dirigé, de nombreuses années, la Chambre syndicale typographique parisienne (CSTP, créée 1881), pour la faire évoluer en Info’Com-CGT en 2007.
Responsabilités qu’il aura assumées, ces quinze dernières années, dans une période difficile pour les salariés de la presse et du labeur (avec des suppressions drastiques de postes), de transformations des métiers, de bouleversements économiques des médias papier, que ce soit dans les sièges éditoriaux, mais également dans la distribution, l'impression et la fabrication du papier.
Une période qui aura vu disparaître de nombreux titres, historiques parfois, subissant de plein fouet les transformations technologiques et ses nouveaux modes de lecture (internet, tablettes, smartphones), voire sur fond de crise de confiance du lectorat.
Dans cette période Marc aura toujours accompagné le journal l’Humanité dans sa lutte pour continuer de paraître, dans son combat quotidien pour offrir une information de qualité, progressiste, par exemple, dernièrement, en organisant des débats sur les contenus rédactionnels avec Patrick Apel-Muller, le directeur de la rédaction de l’Huma, et autres protagonistes des médias, au congrès de la Filpac-CGT en 2007 et 2011 ou à la fête de l’Humanité 2015, entre autres événements.
QUALITÉ ET PLURALISME
Marc était un visionnaire au service des salariés, un moteur pour ceux qui veulent assurer un avenir pérenne à ce large secteur de la communication, revendiquant une information de qualité et le pluralisme de la presse. Ses analyses politiques, sociétales étaient toujours de haut niveau et constructives. Marc était un syndicaliste de combats pour un avenir meilleur, optimiste (il avait porté l’idée du « parti pris de l’avenir » au 7e congrès fédéral), et possédait des grandes qualités humaines.
Les membres du bureau de la Société des lectrices et des lecteurs de l’Humanité perdent un précieux soutien dans son difficile combat pour faire vivre le journal de Jean Jaurès. Ils s’associent à l’hommage du directeur du journal, Patrick Le Hyaric, dans l’Huma du 29 août, qui voyait en Marc « un partenaire fiable et intelligent » .
Marc fait partie des militants qui marquent l’histoire de la CGT.
Les membres du bureau expriment toutes ses condoléances à la femme de Marc, à ses enfants, à sa famille et à ses consœurs et confrères du syndicat Info’Com-CGT.
Le bureau de la Société des lectrices
et lecteurs de l’Humanité